Edition originale 1er plat Edition Sony Format 10 x 13 cm |
Quelques petits détails pour être sûr de bien posséder l'édition originale : 1- Le deuxième plat mentionne 3 titres : Le jour du soleil noir, Là où va l'indien et Toutes les larmes de l'enfer. 2 - La date en chiffres romains doit correspondre à l'année de parution 1985 ( MCMLXXXV). Quelques éditions publicitaires ou spéciales 1992 - Edition Dargaud pour le Bénélux, format normal, broché. Reprend le deuxième plat original avec 9 titres sous DEJA PARUS et El cascador (Nov. 93) sous A PARAITRE. 1995 août - Edition publicitaire Sony, extrait, format 10x13 broché, offert pour l'achat d'un pack de 3 cassettes audio - 60 000 exemplaires. 1999 avril - Edition Dargaud/MacDonald's, format normal, broché, vendu 5 Fr. lors de l'achat d'un menu, édition augmentée d'un dessin original et d'un commentaire sur la série (avec des extraits d'interview des auteurs). |
Edition originale 2ème plat Edition McDonald's Edition brochée |
L'histoire
L'album commence par un bref résumé (une page ) de l'épisode précédent. Ce deuxième tome est très significatif de ce que va devenir la série et les premières tendances, entrevues dans Le jour du soleil noir, se trouvent confortées. On est bien en présence d'une série. La construction en est particulièrement caractéristique (comme dans le tome I). Pour commencer, dans ce nouvel acte, l'histoire principale est englobée dans une intrigue parallèle, il s'agit pour cet album des affres de la famille XIII/Rowland. Cette histoire dans l'histoire permet la pérennité de la future série, la quête principale ne représentant qu'une faible part du propos. On retrouve également certains personnages (Amos) alors que de nouveaux apparaissent, certains semblent déjà voués à l'oubli (les acteurs de l'histoire bis, propre au tome), mais quelques personnages plus "travaillés" laissent prévoir leur retour et leur importance. C'est le cas page 6 du Lieutenant Jones, dont c'est la première apparition, ou celui du Général Ben Caringhton. Ces deux personnages prendront la place que l'on sait dans la série. La seconde particularité des séries, est le "rebondissement", ici poussé à l'extrême, dans les toutes premières pages le lecteur découvre qui est XIII, avec certitude puisqu'il y a les empruntes... Mais dans les dernieres cases tout est remis en question et XIII n'est plus Rowland, coup de théâtre classique, avec la fuite de celle qui allait délivrer le secret... Tout est là, les personnages caricaturaux type western (B. Caringhton), la Miss Peel de la série (Jones), les rebondissements spectaculaires... En somme la routine de ce qui marche... On peut même y voir un clin d'oeil à certains classiques cinématographiques, conscient ou non..., ainsi page 10, une scène d'Apocalypse Now, trop belle pour être le fruit du hasard, XIII/Ch. Sheen brise une glace du poing, dans une petite chambre très proche de celle vue dans le film de Coppola.
Van Hamme est décidement L'alchimiste suprême, ce qui pourrait être utilisation de poncifs devient professionnalisme, ce qui aurait pu passer pour plagiat se transforme en clin d'oeil, et on est loin des séries ennyeuses qui, bien qu'utilisant les mêmes recettes, ne parviennent pas à décoller. Le secret ?... Sans doute le talent...