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Pour les mamans qui allaitent leur bébé, Bibéon est leur partenaire idéal.
Pas de stérilisation , ni même de nettoyage, Bibéon est prêt à recevoir le lait maternel à partir d'un tire-lait.


Congelé, ou simplement conservé au frais, grâce à son simple cliquetage (1 clic de bague seulement afin de ne pas condamner son ouverture) et son capuchon, il préserve totalement son contenu.


Toute personne peut ainsi remplacer la mère allaitante en donnant à bébé la même qualité de lait. Baby sitter, papa, grand mère ou nounou.


Idéal pour les déplacements : Bibéon vous évite l'encombrement et les tracasseries.
Simple à utiliser, comme un biberon normal. La seule différence réside dans le double clic de sa bague. Pour sécuriser l'usage unique, la bague tétine de Bibéon est munie de deux clics. Le premier est celui d'une fermeture temporaire, pour réaliser les mélanges, poudre + eau, le second est le clic de sécurité.
Ce dernier condamne définitivement la réutilisation de Bibéon.

Le site Bibéon - Indisponible - Le produit n'est plus commercialisé

L'interview du PDG Suzanne Bégon : j'ai inventé le biberon jetable

C'est parfois après un échec qu'on a les meilleures idées. Après avoir déposé le bilan de sa société d'informatique en 1996, Suzanne Bégon a une idée géniale : créer un biberon jetable. Six ans plus tard, elle en vend cinq millions par an en France.

Comment avez-vous eu l’idée ?
Suzanne Bégon
 : J’ai eu l’idée d’un biberon jetable quinze jours après la naissance de ma deuxième fille. J’étais alors au chômage. Je voulais créer  un biberon pratique pour les repas, lors des déplacements. Je voulais éviter le recours au stérilisateur, d'où l'idée d'un biberon jetable à soufflet. Le produit s’appelle " Bibéon ".  Il peut aller au four micro-ondes, au chauffe-biberons et même au congélateur.

Comment avez-vous financé votre projet ?
S B :
J’ai fait une demande de subvention auprès de l’ANVAR mais le produit était trop ambitieux pour eux. J’ai donc financé la mise au point du produit seule, en partie grâce à la vente de mes biens personnels.

Entre l’idée et le lancement du produit, quatre ans ont passé…
S B :
J’ai travaillé à temps plein pour mettre au point le produit final. Il fallait étudier la faisabilité économique et industrielle, trouver les matières premières adéquates et homologuées. J’ai déposé le premier brevet en 1998 et obtenu le soutien de la société Blédina au début de l'année 1999. Plusieurs études marketing montraient un réel potentiel de développement : 1 milliard de vente dans le monde en 5 ans dont 250 millions en France. Blédina a donc pris une licence de commercialisation exclusive de Stérilab pour la France et la Belgique et a commencé l’industrialisation. Le lancement a eu lieu en juin 2000.

Comment s’est passé le lancement du produit ?
S B :
Pour Blédina, le produit devait se vendre tout seul. Pour cette raison, le budget de lancement a été limité à 450 000 francs, sans vraie campagne de pub.
Comme les capacités de production étaient insuffisantes, "Bibéon" n’a été distribué que dans les magasins Carrefour.  Aujourd'hui, cela s'est amélioré.  On peut également acheter le "Bibéon" en pharmacie. 

En juillet prochain vous récupérez le contrôle ?
S B :
Oui, je vais enfin reprendre les rennes. C’est une grande frustration de voir son invention sous exploitée. Le 1er juillet prochain, je vais tout récupérer : de la propriété des brevets aux machines. Pour la marque du produit, j’ai déposé " Tot&Trot " et suis encore en négociation avec Blédina pour récupérer " Bibéon ".

Quels sont vos projets ?
S B :
J’ai déjà inventé un autre biberon : le " Charlot’s ". C’est  un biberon jetable, à utiliser à domicile. Pour l’instant, Nestlé le distribue avec son lait maternel dans les maternités suisses. Mais il devrait être disponible en France dès janvier 2003. Il sera vendu  0,30 euros maximum. Une grande enseigne de distribution française est également intéressée pour distribuer " Charlot’s " en marque de distributeur. J’y suis assez favorable, ce serait une manière de faire connaître le produit.

Quel conseil doneriez-vous à un entrepreneur ?
Difficile de donner un conseil. Essayer surtout de sortir du lot, d'apporter une véritable valeur ajoutée et un réel avantage concurrentiel. Sinon, il n'y a pas de justification à créer une entreprise. Les deux fois où j'ai crée une entreprise, j'étais véritablement seule sur mon créneau.

Lentreprise.com | Mis en ligne le 05/08/2003