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Georges Queuille
(Aigre 1857 - Niort 1932)

Teste et documents empruntés au site : Histoire du pays d'Aigre

 

Georges QUEUILLE est né à Aigre le 14 juin 1857. Il était le fils d'une famille de négociant en tissus établie dans la Grand'Rue à l'emplacement du magasin "Clin d'oeil".

Dès son jeune âge Georges QUEUILLE fréquente le pensionnat Ingrand. Cette institution aigrinoise, fort célèbre au XIXème siècle, lui apporte de solides bases pour prolonger ses études . Dans cet établissement il a pour condisciples : Joseph MOUCLIER, célèbre médecin des Gours, Gustave CHAUVEAU, professeur au Muséum d’Histoires Naturelles de Paris, Adolphe VIAUD, professeur à Bordeaux, Camille AUDOUIN.

Quelques années plus tard, on le retrouve à la Faculté de Pharmacie et de Médecine de Poitiers où il obtient en 1881 la première médaille de vermeil.

L’année suivante il est premier au concours d’internat en médecine. A partir de 1883, il poursuit ses études universitaires à Bordeaux qui sont couronnées par une médaille d’or. En récompense le Ministère de l’Instruction Publique lui accorde en 1884 le remboursement de ses frais d’examen.

En juin 1886, Georges QUEUILLE s’installe comme pharmacien de 1ère classe au 19, rue de la gare à Niort et en 1887 il épouse une niortaise Elise, Clothilde DRIEU, fille d’un propriétaire de Saint Florent.

" Au travers des documents de l’époque, Georges QUEUILLE apparaît comme un homme doté d’une très grande curiosité, portant un intérêt marqué pour les nouveautés techniques et scientifiques de son temps ".

Il complète en 1898 son officine par des installations de radiographie, un laboratoire de bactériologie, d’asepsie et de stérilisation. Il invente un fortifiant qu’il dénomme " Vin de Gloria " et qui " demeure sa plus grande réussite commerciale ".
.

Conjuguant l’amorce des grands voyages et le goût pour la photographie, il réalise plus de 6000 clichés.

Georges QUEUILLE participa à la vie locale comme membre du conseil municipal de la ville de Niort. Attiré par les idées nouvelles, il fut un ardent défenseur de l’espéranto, hébergeant dans sa pharmacie le siège du consulat espérantiste ".

Dominique GRANDJAUD