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"Un intérêt
particulier pour les différents biberons dont je découvre l'évolution."
Comme plusieurs
collectionneurs, c'est au travers de la brocante que la passion m'est
venue mais toutefois bien inconsciemment.
J'y voyais
surtout des objets sans intérêt quand mon premier bébé la Dermose m'a
fait craqué, je n'allais pas rentrer les mains vides ; je l'ai tout de
suite adopté.
Quelques temps
plus tard, en ballade à Belfort, une petite boutique dont je ne peux
m'empêcher de pousser la porte et un deuxième bébé tout aussi ravissant
sur une boite de poudre hygiénique ; et puis ce flacon plat posé tout
près fut le sujet de ma discussion avec cet antiquaire très bavard.
J'avais trouvé mon premier limande.
Bien sûr on ne
s'arrête pas là ; j'avais attrapé le virus de la collection sur la
petite enfance. Boites de lait, de farine, de talc, papiers, buvards,
cartes et manuels de puériculture et tous supports publicitaires de
préférence avec ces jolis poupons. A cela on doit ajouter les tire-laits
et autres objets en rapport avec le sujet. Un intérêt particulier pour
les différents biberons dont je découvre l'évolution.
Certes ma
collection reste modeste ; beaucoup de la première partie du XXème
siècle, mais aussi quelques pièces antérieures plus ou moins classiques.
Et puis,
puisque c'est le sujet, cette vitrine chinée que j'ai rapportée en
pièces et qui une fois montée ne tenait pas debout ; mais je me la
projetais bien pour recevoir ce que j'avais jusqu’alors amassé ; elle
est aujourd'hui trop petite ; mais chez nous on ne se débarrasse pas des
vielles armoires de toilettes qui encombrent certes le garage mais
détiennent mon petit patrimoine.
Après plus
d'une dizaine d'années je ne saurais dire combien d'objets je détiens,
mais aujourd'hui ma collection a laissé sa place à de vrais bébés du
XXIème siècle qui grandissent à toute vitesse : mes petits-enfants...
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